Emission n°83: Hannibal Lecter, les origines du mal

Publié le par egeay

Emission n°83       HANNIBAL LECTER,                                      

le  15/03/14           les origines du mal 

  FRANCE/GB                                                                      

  Epouvante

  Nature : Cinéma                             

  Sorti en 2007

Histoire:

Hannibal et sa sœur se réfugient dans une demeure en Lituanie et sont les proies de vichystes fuyant les russes. Le groupe de collabos affamés va manger sa sœur. Lui, sauvé par les russes, voudra alors se venger

de :  P. Webber                                                                     

avec :  G. Ulliel (  H. Lecter ),

            G. Li  ( Murasaki  ),

            R. Ifans ( V. Grutas ),

            K. McKidd

violence :  beaucoup  š-   humour :  aucun   -š   diffusé sur le site youtube.com   à 20h30

                                                      Cote d’amour : 2

Commentaires:

Le scénario semblait déjà écrit d’avance tant notre cannibale, le plus célèbre du monde, bien que fictif-et heureusement ! -, était le sujet d’un destin hors norme, violant l’une des lois les plus fondamentales de la civilisation, à savoir « Tu ne mangeras pas ton prochain ». Hopkins l’a incarné avec aboutissement. Ulliel, bien qu’insignifiant jusqu’ici dans ses précédents rôles, est désigné pour être l’ « heureux » bénéficiaire du personnage légendaire. Grâce à l’affirmation que demande un tel individu psychopathe, Ulliel est obligé de sortir un jeu liminaire à la hauteur du pari. Il garde ce côté traumatique qui l’inhibe quelque peu, ce qui arrange la nature réservée de son interprète. Ainsi, l’évolution névrotique est réussie : la vengeance est son but dans les enjeux psychanalytiques de pouvoirs et contre-pouvoirs : tu t’es permis cela, je me permets de même sur toi. Seulement, c’est le seul intérêt de la démonstration. Le rythme est beaucoup trop apathique pour accrocher.  Même les scènes de pur déchaînement sont atrophiées. Ainsi, le long métrage se perd, voire se cherche, en longueurs pour meubler en fait l’évidente faiblesse du scénario. L’histoire d’amour avec la nippone est, certes aussi, de glace en fonction du blocage névrotique d’Hannibal. Mais ce rapport inséré dans une continuité de même ton finit largement par lasser. 1h56 de film est une durée beaucoup trop longue pour celui qui va basculer dans le destin regrettable d’un « serial killer » malgré lui. Il n’y a pas de mécanisme dynamique, si bien qu’une fois visionné, ce numéro d’Hannibal ne sera pas le film culte de la série.

Cotes d'appréciation:

Réalisation : 2+                         Interprétation :   3+                         

Scénario :     2                           Affiche :             3

Dialogues :   3                           Décor :               4-                          

Montage :      3                          Photo :                4                            

Son :             4-                         Effets spéciaux : HC

Costumes :   3+                         Musique :            3                            

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