Emission n°82: Green Lantern

Publié le par egeay

Emission n°82        GREEN  LANTERN                                            

le  11/03/14            Se grille d’elle-même ›

  USA                                          š                        

  Fantastique

  Nature : Cinéma  

  Sorti en 2011                          

Histoire:

Un corps interplanétaire de justice, les Green Lantern Corps, veille sur l’ordre galactique grâce à des super-pouvoirs. Mais quand Parallax menace cet ordre, l’espoir repose sur un pilote d’essai humain : H. Jordan 

de :  M. Campbell                                                                    

avec :  R. Reynolds ( H. Jordan ),

            B. Lively  ( C. Ferris  ),

            P. Sarsgaard ( Dr H. Hammond )

violence :  un peu       -     š   humour :  aucun       -š       diffusé sur NT1 à  20h45

                                                      Cote d’amour : 2-

 

Commentaires:

Le film ne tarde pas à nous abreuver d’images en technicolor plutôt agressives : beaucoup de coloris nouveaux et surtout contrastant qui, certes, suscitent l’étonnement, mais guère l’émerveillement : en effet, la composition et le mélange des couleurs et teintes heurtent notre sensibilité. Le réalisateur, pensant bien faire, ne fait que décourager notre regard par des teintes qui ne vont pas ensemble : par exemple, le visage violet foncé est vissé sur un corps vert franc. Nous avons l’impression d’être au cœur d’une BD qui tente de surprendre l’œil pour accrocher, mais qui ne fait que nous écoeurer à long terme. Hélas, ce n’est pas le synopsis qui sauve du naufrage ce navet : cette énième histoire de super-héros ne sort pas du lot et finit par rendre grotesque ce procédé scénaristique qu’est ce messianisme laïc auquel personne n’y croit dans la mesure où cette nouvelle confrontation est totalement neuve et donc totalement dénuée de réalisme à force de relativisme créatif. Et dans le genre, cet univers métaphysique est loin d’être le meilleur, en plus d’être fastidieux pour les yeux. Les 3D finissent pas prendre le pas sur ce qui reste de chair humaine ( le visage de Reynolds, et encore très englué par la tête dans sa peau de lézard ). Le sous-produit ne s’adresse alors qu’aux ados assoiffés de changements, loin des règles conventionnelles de l’écriture. Trop langés dans leurs combinaisons, les protagonistes ne peuvent donc sortir le grand jeu. Trop masqués, ils n’ont guère d’expressivité. L’emballage les étouffe et les éclipse. Est-ce alors pour défendre le Cosmos niant l’individu ?

 

Cotes d'appréciation:

Réalisation : 2-                         Interprétation :    3                           

Scénario :     1+                        Affiche :              3-

Dialogues :   2                          Décor :               2+                          

Montage :     3-                         Photo :                3                            

Son :             3                          Effets spéciaux : 3-

Costumes :   3-                         Musique :            2                            

Publié dans broadcast

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