Film n°1112: Prêt à tout

Publié le par egeay

FILM n°1112                       PRET  A  TOUT                                                        

le 21/01/14                 …même à l’invraisemblable ! ›

  FRANCE                                     š                          

  Comédie dramatique

  BUXEROLLES – Méga CGR                                    

Histo:  A 30 ans, Max a fait fortune avec 2 autres de ses potes dans le site pour rencontres. Mais malgré son aisance, Max ne peut cesser de penser à son amour de fac, Alice, une fille révolutionnaire qui l’a rejeté avant.

de: N. Cuche  

avec : M. Boublil ( Max )  – A. Maïga ( Alice )  – P. Timsit (  Demougin ) – R. Harjane

violence :      un peu    -  š    humour :   un peu   -  š   salle :  15% de la salle š-  tarif :6.00€ 

                                                      Côte d’amour : 3

Commentaires:

Les « prêts à tout » pour réussir n’annoncent rien de très original : maintes fois, les titres américains reprennent le même intitulé pour caractériser le destin archi-rebattu de la personne ambitieuse et conquérante. Nous nous souvenons, par exemple à cet effet, du sans-gêne et du sans-limite d’une Nicole Kidman pour parvenir à ses fins égocentriques, dans "Prête à tout". Cette fois, il s’agit d’une histoire de cœur, de seulement un vis-à-vis de l’autre, un cœur fortuné qui, malgré le fait d’appartenir à un cerveau entremetteur, ne peut oublier, par pur amour, sa première convoitée. Il est vrai que nous n’oublions guère notre premier amour et l’obsession prend toujours une place dans le réservoir inconscient de la mémoire du bellâtre, surtout quand il en est sorti sur un échec ou un râteau. Comme il a toujours tout réussi malgré lui, il lui reste un désir à accomplir : conquérir celle qu’il n’a pas eue. Si le fait d’utiliser toute sa caverne d’Ali Baba pour « acheter » à son insu sa Belle qu’il convoite et qu’il retrouve, rebelle est-elle en plus de nature, paraît invraisemblable et retourne le monde pourri en romantisme béat, à la façon « Slumdog millionnaire », la trame finit par être bien ficelée et enrubannée après des rebondissements qui ne manquent par pour autant ( suspens relancé par exemple, quand le héros devient pauvre et qu’il perd son pouvoir financier sans perdre et révéler à la fin son pouvoir créatif, comme quoi sa valeur n’était pas simplement fiduciaire comme on pouvait l’étiqueter auparavant ). Le beur, sexuellement miséreux, a sa revanche, à l’instar de sa bande. On baigne en plein ciné !

 

Réalisation : 3+                        

Interprétation : 2+                         

Scénario :     3+

Dialogues :   4                         

Décor :         3-                         

Affiche :        2

Montage :    3+                        

Photo :          3-                          

Son :             3+

Costumes :   3+                        

Musique :      3+                         

Effets spéciaux : HC

 

 

Publié dans ciné

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