Film n°1147: Délivre-nous du mal

Publié le par egeay

FILM n°1147                                 DELIVRE-NOUS  DU  MAL                                             le 06/09/14                                            Sous-exorcisme

  USA                                             š   ›                              

  Epouvante

  BUXEROLLES – Méga CGR                                    

Histoire:

Le sergent Sarchie officie dans le Bronx et, tous les jours, il est confronté à l’horreur du mal humain. Sauf que cette fois, il a affaire à des possédés revenus de l’Irak : il devra s’allier à un exorciste pour gagner !

 de: S. Derrickson

avec : E. Bana ( R. Sarchie )  – E. Ramirez ( Père Mendoza )  – C. Coy ( Jimmy  ) – J. McHale

violence :    beaucoup     -  š    humour :  aucun    -  š   salle : 5% de la salle š -    tarif :8.90€ 

                                                      Côte d’amour : 3

 

Commentaires:

La dernière parole du « Notre Père » est bien choisie pour signifier le film qui consiste à mettre en scène 2 justiciers, l’un policier et l’autre exorciste, qui se rejoignent sur une finalité : ôter le mal en l’homme jusqu’à aller à expulser le démoniaque qui se logerait en lui. C’est ce qui se produit pour 3 des citoyens américains revenus d’Irak et d’une porte en enfer. Mais l’originalité s’arrête là. En effet, le film ne se démarque guère d’un énième long métrage sur les possédés et la nécessité d’appliquer sur eux un rituel exorciste, après un diagnostic qui ne dément pas : possédés à la voix d’outre-tombe et à la polyphrénie, cernes glauques sous les yeux, psychiatrie dépassée…Et malheur à ceux qui n’ont pas compris ou restent dans leur incrédulité ! On essaie alors de faire surgir l’originalité de la personnalité de l’exorciste lui-même : dans cette version lambda, il s’agit d’un prêtre défroqué, mais comme il est décalé de l’orthodoxie traditionnelle, il a mieux compris que les autres et croit au surnaturel. En ce sens, tout n’est pas faux et de sa bouche sort une vérité remarquable : non pas celle de transmettre et perpétuer la vie, mais celle de confesser son mal pour revenir en état de grâce. Hélas, c’est la seule substantifique moelle du film récupérable. La fameuse scène qui sert de finale comme dans tout film en vogue du genre, à savoir la scène du grand exorcisme, n’a rien d’inspiré et de crédible. Avec peu de mots conventionnels, l’exorciste de service arrive à expulser le démon du corps du possédé « en chef » alors que l’expulsion s’entend par un grand cri venu d’ailleurs. Pas encore çà

 

Réalisation : 3-                         Interprétation :     4-                         

Scénario :     2                         Affiche :               3+

Dialogues :   3+                        Décor :                2                                    

Montage :    3-                         Photo :                 4                          

Son :           5                          Effets spéciaux :  3+

Costumes :   3                          Musique :             4-                         

Publié dans ciné

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