Film n°1143: Catacombes

Publié le par egeay

FILM n°1143                                  CATACOMBES                                                              le 21/08/14                               Intérêts en hécatombe ! 

  USA                                        š›                                

  Horreur

 BUXEROLLES – Méga CGR                                     

Histoire: 

Un réseau immense de catacombes se loge dans le sous-sol de Paris. C’est pourquoi il attire une équipe américaine de jeunes explorateurs dont la meneuse n’a qu’une idée en tête : débusquer la pierre philosophale !

de: J-E. Dowdle  

avec : P. Weeks ( Scarlett ) – B. Feldman ( George ) – E. Hodge ( Benji ) – C. Castro – F. Civil

violence :   beaucoup     -š    humour :    aucun  - š   salle :  40% de la salle š -  tarif :8.90€ 

                                                      Côte d’amour : 3

 

Commentaires:

Le film « sensation » se veut renversant comme nous le suggère l’affiche sanglante et infernale : le renversement du monde vers l’enfer souterrain est l’option scénaristique de Dowdle. Il faut vraiment avoir d’emblée l’âme d’un fin spéléologue pour s’enfoncer sans peur et sans reproche dans les tréfonds d’un espace dans lequel on sait qu’on y rentre, mais dont on ne sait pas si on va en sortir ! Le film, lui, ne s’en sort pas puisque nous baignons dans l’invraisemblance la plus totale : nos acteurs arrivent à respirer comme à l’air libre et galopent sans se heurter à rien. Le summum du grotesque est la fameuse scène de la guérison par la pierre philosophale, objet d’un mythe archaïque dont on avait même oublié le moindre intérêt. Cette ineptie ne cache pas pour autant le ridicule du procédé-épiphénomène qui est l’enregistrement en live par un caméraman que l’on a du mal à dévisager et dont on  peine à croire que sa caméra fonctionne nickel-chrome, sans détérioration ni effet de salissure ou accident de mouvement. Seul le thème des revenants damnés de la féodalité française, voire parisienne, nous rappelle que l’on se situe bien dans la capitale. Les templiers et leur or s’emmurent à merveille dans la roche commémorative. Le décor est réussi et la descente aux enfers l’est tout autant. Pour le reste d’ « happy end » il fallait trouver paradoxalement une issue heureuse alors que durant tout le film ils sont désorientés, revenant à leur point d’origine ( le clin d’œil est fait à la forêt de Blair Witch !, en plus de l’héritage du « found footage » ). On est donc condamné à rester au bas niveau !

 

Réalisation : 3-                         Interprétation :     3+                        

Scénario :     2+                        Affiche :              4-

Dialogues :   3+                        Décor :                3+                         

Montage :    3                          Photo :                 3+                        

Son :           3+                        Effets spéciaux :  3+

Costumes :   3                          Musique :             2                           

 

Publié dans ciné

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