Film n°1140: A toute épreuve

Publié le par egeay

FILM n°1140                                A  TOUTE  EPREUVE                                            

le 15/07/14                                   Un trop long sitcom

  FRANCE                                 š   ›                              

  Comédie

  BUXEROLLES – Méga CGR                                    

Histoire:

Afin de rattraper une année de baccalauréat ratée en raison du parfait amour qu’il entretient avec Maeva, Greg se met en chantier de monter un casse pour voler les sujets du bac. Il construit alors une équipe

 de: A. Blossier   

avec : M. Lavoine ( B. Lefoll )  – V. Karsenti ( C. Mollet ) – T. Soliveres ( Greg ) – M. Warnier

violence :    un peu      -  š    humour :    un peu    - š   salle :  8% de la salle š -  tarif :8.90€ 

                                                      Côte d’amour : 2

 

 

Commentaires:

Jeune révélation des « Gamins », paradoxalement éclipsé par les rôles de Boulil et de Chabat, Thomas Soliveres est la tête de proue de ce film qui lui fait la part belle. Avec son physique de jeune branché, bourge et malicieux, il se devait encore de déchirer la toile des nantis en sortant son côté frondeur à la sauce et accent maghrébins : c’est dans l’air du début de la décennie après la révolte des jeunes nord-africains. Or, « Greg » se révèle trop universel, trop nivelé au rang des ados lycéens soucieux de ne pas en faire une et ainsi de gagner la palme du lauréat. Très vite, il se lisse au rang des jeunes français qui ne comptent décrocher leurs diplômes qu’à la fronde et maintenant au plan encore transgressif de voler les sujets du bac. C’est alors que pointe au grand jour la grosse faiblesse du scénario : tous les lycéens y pensent aujourd’hui pour ne consacrer leur année qu’aux amourettes. Le pire, sociologiquement dénoncé dans le film, c’est que leurs parents s’y adonnent aussi. Mais où se situe la créativité, si le fond scénaristique n’est que le calque de la réalité sociale ? Le film s’y fond et s’y perd : aucun piment, ni aucune ingéniosité dans l’intention, le projet ou la manière de dérober par prévention les copies, ni même un bouton d’acné, ne sort comme une aiguillonnante épine dans le pied. Ainsi, le jeu malicieux et faussement  maghrébin de Soliveres ne vient sauver une histoire somme toute plate et simplement dénonciatrice. Le cadre est quotidien, mais la fraîcheur de la vie est aseptisée par les fards laquants. Encéphalogramme plat !

 

Réalisation : 2-                        Interprétation :     2+                        

Scénario :    1-                        Affiche :               3

Dialogues :   3                         Décor :                2+                         

Montage :    3-                        Photo :                 3+                        

Son :            3                        Effets spéciaux : HC

Costumes :   3                         Musique :             3                           

 

Publié dans ciné

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