Film n°1131: 96 heures

Publié le par egeay

FILM n°1131                                          96 HEURES                                                        

le 04/05/14                           Mijoté avec du sel mais sans poivre

  FRANCE                            š  ›                                

  Thriller

  BUXEROLLES – Méga CGR                                    

Histoire: 

Carré est le patron de la BRB ( Brigade de Répression du Banditisme ). 3 ans plus tôt, il a coffré un braqueur : Kancel. Mais à la faveur d’une extraction, Kancel kidnappe Carré pour que celui-ci avoue sa balance

 de: F. Schoendoerffer  

avec : G. Lanvin ( Carré ) – N. Arestrup ( Kancel ) – S. Testud ( Marion ) – L. Smet – S. Dazi

violence :  beaucoup     -š    humour :    aucun    - š   salle :  10% de la salle š -  tarif :8.90€ 

                                                      Côte d’amour : 3+

 

Commentaires:

Face-à-face poignant dans un rapport déséquilibré entre le malfaiteur vengeur et le commissaire pris comme une proie à la merci de tout, « 96 heures » met d’emblée le film sur des chapeaux de roue et accélère sur les scènes protocolaires pour mieux s’appesantir ensuite sur des duels de vérité. Il faut dire que les 2 pointures qui partagent le 1er rôle du film sont des valeurs sûres du cinéma français. Nécessairement ils en jettent dès leur apparition sur l’affiche. Celle-ci est explicite, rien que dans le décor relégué dans l’abstraction ( fond noir niant tout lieu ou circonstance particulière ) et orientant le regard sur le rapport central des 2 protagonistes essentiels de l’intrigue. La mise à l’épreuve du commissaire traqué est progressive et passe, pour une victime soumise à la torture, par tous les modes de traitement, plus la clepsydre s’écoule. Mais le réalisateur élude intelligemment les grandes démonstrations d’effroi et d’horreur. Le duel est avant tout psychologique. Kancel utilise d’abord la courtoisie pour finalement sortir la tenaille. Mais Carré réussit à ruser en divisant les ennemis entre eux qui finissent par s’entretuer. L’avocat véreux et ripoux y passe aussi. La justice se fait aussi à coup de flingue au sein du gang. Mais le rapport n’est pas que primal et l’énigme de l’identité du dénonciateur(-trice, ici ) est bien sauvegardée et permet de comprendre, sans détour tordu, le fil de l’histoire, dans un crescendo bien aménagé. Finalement, la progression des rapports humains ne fut pas angoissante ou difficile à supporter. Plat mijoté sans le poivre.

 

Réalisation : 4-                         Interprétation :  3+                        

Scénario :    3+                         Affiche :              3

Dialogues :   4-                         Décor :                3+                         

Montage :    3+                         Photo :                 4                          

Son :           3                           Effets spéciaux : HC

Costumes :   3+                         Musique :             3-                         

Publié dans ciné

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