Film n°1114: Belle comme la femme d'un autre

Publié le par egeay

FILM n°1114                                BELLE COMME LA FEMME D’UN AUTRE       

                                                       Beauf comme le film d’un autre ›

 FRANCE   - Comédie dramatique - BUXEROLLES – Méga CGR  - le 26/01/14                        

Histoire: Clémence est d’une jalousie maladive : pour tester la fidélité de son compagnon qui la demande en mariage, elle emploie une professionnelle pour cela : la belle Olivia. Le mari destiné succombera à son charme !

 de: C. Castel  

avec : O. Marchal ( Gabriel ) – Z. Breitman (  Clémence ) – A. Fleurot ( Olivia  ) 

violence :   un peu        š    humour :  un peu      š   salle :  15% de la salle š   tarif :8.90€ 

                                                      Côte d’amour : 3-

Commentaires:

La galerie des portraits et des bouilles se veut revue à neuf avec des protagonistes plutôt inhabituels : Zabou est de retour au devant de la scène, éclipsée depuis un moment et Olivier Marchal est sorti blanchi des polars très noirs voire cyniques. La non-encore habituelle Audrey Fleurot vient rafraîchir la distribution qui élude malignement les Depardieu ou autre Jugnot par exemple. Plongeons cette brochette de produits nouveaux dans un décor thalasso-asiatique : le film attire pour sa jouvence exotique. Mais, la bombe de charme que Fleurot aurait pu assurer s’est lancée comme un pétard mouillé. Les calculs et compromis sous les parasols ont vite fait oublier les démonstrations sexys. Nous sommes alors transportés dans un faux jeu de séduction de personnages trop cérébraux. Surtout, à force de manigances calculées, le vaudeville tourne au fiasco tant la surprise s’évanouit devant trop de recettes et ficelles recuites. Malgré les nouvelles têtes, les ressorts synoptiques de l’épouse qui débarque à l’improviste ne sont même plus dignes d’une piètre pièce de café-théâtre de metteurs en scène débutants. Certes la tentatrice se laissant tenter n’allume guère d’étincelle de créativité, mais plutôt laisse place à une possibilité assez prévisible. Par leur métier, les acteurs fournissent un naturel qui sauve le vaudeville de la noyade. Nous sommes loin d’une mécanique délirante et bienvenue à la « Veber » ou à la « Poiret ». C’est dommage car réaliser un film sur le concept de « l’Ile de la tentation » appliqué à une vie plausible de couple peut générer intrigue et curiosité !

 

Réalisation : 2+                         Interprétation :   3-                        

Scénario :     2                           Dialogues :   3

Décor :         3+                         Affiche :       2

Montage :    4-                           Photo :        3+                       

Son :            3+                          Effets spéciaux : HC

Costumes :   3+                         Musique :              3-                        

Publié dans ciné

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